[Demande de recrutement] Fourmiwen - chasseur/ Mara chan - champion/ Grundil - gardien

Des pluies torrentielles inondaient la région depuis plus d'une semaine en cette chaude période de printemps rendant le terrain particulièrement boueux et glissant. L'orage de ce début de soirée ne faisait pas exception.

Comme elle l'avait estimé, Fourmiwen atteignit la demeure de la confrérie des francs-tireurs alors que le crépuscule pointait. Le voyage aura été particulièrement éprouvant part les intempéries d'une part et par la compagnie du nain Grundil d'autre part. C'est suite à un de ses nouveaux défis idiots,- qu'elle avait accepté d'ailleurs, - que le groupe avait été séparé au début de la journée. Elle ne savait pourquoi, mais il réussissait toujours à la mettre hors d'elle et à blesser sa fierté d'elfe alors qu'habituellement ce genre de provocation la laissait complètement indifférente. Peut être éprouvait-elle un peu de sympathie pour lui au bout du compte ? Toujours est-il qu'elle arriverait la première et qu'à son avis le nain n'arriverait pas avant de longues heures s'il ne s'était pas complètement embourbé dans une marre au passage, lui et sa lourde armure. Mara suivrait probablement dans peu de temps. Cette humaine avait décidément une endurance et un courage cachés derrière cette apparence jeune et naïve. Têtue et obstinée seraient de bons qualificatifs pour la désigner.

Boom boom boom Ouvrez s'il vous plait ! Je suis une aventurière, un chasseur, originaire de la Lorien. Mes compagnons de voyage et moi venons suite à l'appel de recrutement.

*Il faut surtout que je puisse faire une toilette avant leur arrivée pensa t-elle. Crottée comme je suis je vais encore me couvrir de ridicule comme la dernière fois lorsque le nain m'a proposé de boire sa cervoise. Il faut absolument que je sauve les apparences cette fois-ci.*

Pendant ce temps, non loin de là...

Ouvre un oeil

Gné ??

"il est tard on ferme ! DEHORS"

Ouvre l'autre oeil

Gné ??

Un gros bonhomme rougeaud hurle :

"Ya un truc qu'tu comprends pas la donzelle ?

Dehors !"


"Maurice, Roger !"

"Virez moi ça !"

Deux gros nains gras entrent, attrapent, avec toute la délicatesse dont les videurs sont habituellement capables (c'est à dire empoignent), la donzelle et après les au revoir d'usage dans ces cas là (un bon coup de massue ou deux dans la figure) la jettent à la rue.

Mara s'assied, tranquillement et comme dans ces cas là cherche à se rappeler 1. qui elle est (c'est déjà un gros effort), 2. où elle est (là c'est pas trop dur généralement il suffit de lire le panneau derrière) et finalement 3. mais qu'est ce que j'ai fait et pourquoi qu'tout ça est arrivé !

Bon, pour le piti 1, facile chuis, Marachan (c'est écrit sur mon épée, pour ces situations!), le 2, euh c'est quoi le 2 déjà ? Bof pas grave, et pis ensuite ...


ah !

ouais, j'me souviens...


Le nain...

ce misérable nabot !

il m'a eut avec sa boisson "fabriquée maison qu'il disait"...

j'ai la pire gueule de bois d'ma vie...

"bière sans alcool qu'il disait"... j'aurais du me méfier, yavait pas de bulles dedans et pis c'était pas de la bonne couleur...

en plus il buvait autre chose "pour que moi j'en ai plus..."



Baille un grand coup, titube jusqu'au mur attenant et y vide tranquillement son estomac

y voulait faire un truc avec l'autre qui nous suivait... c'était qui déjà...


ah ouais, celle qui nous tire des flèches dessus pendant qu'on tape tranquillou les mobs...


c'était quoi ce truc ...

et là c'est le flash, Mara se rapelle alors le défi arriver le premier et patati et patata...

bon bah

il me reste plus qu'à aller aux écuries et faire dodo pendant qu'on me dépose sur place, je resterai fraiche comme ça, et pis j'suis sure que ces deux boulets, ils vont y aller par monts et par... euh par quoi déjà ?

bah j'sais plus tant pis. Y vont y aller et c'est tout !

on y va on verrar bien yaura peut être un gentil bonhomme derrière un comptoir là bas !

Et si je le croise ce nain... je le poutre !

Le tonnerre grondait, et derrière une pluie battante, on apercevait ça et là de grands éclairs qui zébraient le ciel.

Grundil, de la boue jusqu’à la barbe c’était enfin extirpé de ce maudit marais.

Tout avait commencé au matin de cette journée orageuse, le groupe avait décidé de se séparer à la suite d’une remarque désobligeante de l’Elfe. A cause de sa petite taille elle l’avait pris pour un incapable, une fois de plus. Il lui fallait à tout prix arriver avant elle.

Pour le pari, Mara ne l’inquiétait pas le moins du monde. En effet, vu l’état dans lequel elle s’était mise dans la dernière auberge, il n’y avait pas de risque. Bien qu’elle ait une fâcheuse tendance à se ranger du côté de l’elfe, elle était têtue, ce qui lui plaisait assez. Et puis, elle avait une bonne descente. Même ce qu’elle ne connaissait pas … elle le buvait … c’était vraiment trop drôle.

Quant à l’Elfe, malgré son arrogance, il arrivait à avoir le dernier mot. Et puis, ses réactions l’amusaient beaucoup.

En s’approchant de l’entrée de la demeure de la confrérie des francs tireurs, il aperçut une silhouette devant la porte. Cette silhouette maigrelette lui était familière, c’était Fourmiwen. Il pressa le pas afin d’arriver en même temps qu’elle.

* C’est pas vrai !, avec ses grandes guiboles, elle a triché, pensa-t-il. Il faut que je me presse pour la rattraper. Elle ne doit pas entrer avant moi. *

Saylvin venait de rentrer, fourbu de cette journée de chasse.

A peine avait-il allumé un bon feu devant lequel il comptait bien se délasser, qu'il entendit la clochette accrochée dehors près de la porte.
Le feu avait bien pris, et il n'était plus besoin de lui porter attention, aussi se dirigea-t-il lentement vers l'entrée, son anatomie lui rappelant qu'il n'avait plus vingt ans.

Son premier réflexe lorsqu'il ouvrit la porte fut de porter sa main à son fourreau, stupéfait du spectacle. Puis il se ravisa : non, ce n'étaient pas des orques qu'il avait devant lui, bien que leur allure puisse prêter à confusion. C'étaient là un nain et une Elfe, boueux, de la tête au pied. Qu'un nain fut boueux ne l'étonnait guère, mais une elfe !

Ne sachant que trop penser, il engagea le dialogue : "Heuuu.. bonsoir étrangers, vous vous êtes égarés ?"

Fourmiwen évalua un instant l'homme aguerri qui venait d'ouvrir la porte et répondit :

Bonsoir officier, veuillez m'excuser pour cette tenue, une longue course dans ces terres boueuses et peu de répit sont responsables de ce désagrément.

Jetant un œil sur un Grundil complètement essoufflé - décidément il ne cessait de la surprendre - et sur la masse informe qui se tapissait dans l'ombre, l'elfe continua ainsi :

Mes compagnons et moi même avons vu plusieurs affiches de votre confrérie dans les grandes villes de L'Eriador, chacune appelant au recrutement d'aventuriers soucieux de se battre contre les forces de Sauron. Nous voudrions faire partie des vôtres.
Effectivement, depuis que nous nous sommes engagés dans cette voie, les régions ne cessent de devenir de plus en plus dangereuses et infestées de créatures possédées par le sorcier noir. Nous sommes convaincus qu'un groupe uni partageant les mêmes objectifs serait plus efficaces dans cette lutte. Aussi nous voudrions apporter à votre confrérie notre petite contribution.

Si c'est bien ce que vous recherchiez, permettez nous d'entrer et nous ferons ainsi plus ample connaissance. Ne vous fiez pas trop sur nos apparences ce soir. Mara que voici (l'elfe désigna de la main la masse informe grommelante - *vu son état elle a bien fait de faire appel à un coursier de la région pour arriver à bon port, il lui restait encore suffisamment de bon sens*) a simplement besoin qu'on lui plonge la tête dans une bassine d'eau froide pour dessaouler. Et pour ce qui concerne Grundil que voici et moi même, je pense qu'une toilette saura nous rendre tout notre aplomb.

L'attention particulière que portait l'Elfe à sa tenue en ces temps de guerre réussi à décrocher un sourire à Grundil.
Il était cependant vrai que son armure avait perdu de son brillant. Et que sa barbe méritait effectivement un bon lavage, suivie d'un brossage soigneux pour retrouver toute sa superbe.
Le nain déclara donc :

Effectivement, une petite toilette serait la bienvenue. Regardez dans quel état et ma barbe!

Puis, tournant sa tête vers Mara : Elle m'étonnera toujours, elle a quant même réussi à se traîner jusqu'ici.
Le nain se dirigea alors vers elle et entrepris de l'aider à se relever. Il faudra que je te le dise combien de fois, quand on te propose une boisson que tu connais pas, tu ne bois pas.
... Du moins pas autant.Finit-il en souriant.

Les explications de l'Elfe suffirent à décider Saylvin. il ouvrit plus grand sa porte :

"Bonsoir voyageurs, je suis Saylvin, chef de cette confrérie, et voici ma modeste demeure. Elle tient lieu de maison de confrérie, le temps que nous en trouvions une à notre convenance. Entrez et mettez vous près du feu, je vais vous trouver une bassine d'eau claire et un morceau de savon.
Ma demeure est modeste, et il n'y a qu'un lit, si monsieur le nain est d'accord, nous allons le laisser aux dames.
Lavez vous, reposez vous, ensuite je vous présenterai le reste des compagnons !"

Et il joignit le geste à la parole, s'emparant prestement d'un seau pour aller le remplir à la fontaine proche.


[HRP ) je vous contacte en jeu dès que je vous vois connectés ^^
Actuellement vous dormez au quartier Fanneau de Bree, 4 rue des châtaigniers

Suite à un voyage propice aux vidages d'estomac vu son état, le coursier s’arrêta, et déchargea le paquet éruptif (Mara) d'un bon coup de pied

Bon débarras ! moi j'me rentre !

En deux temps trois mouvements,Mara se réveilla,se mit debout, et retomba inopinément sur son séant. Faisant mine de rien, elle reste assise. Zieutant l'elfe et le nain, elle se dit alors *j'les ais déjà vu queckpart... cette moustache et ces habits trop moulants me rappellent quelque chose !*


"Bonjour à vous vot' seigneurie, j'ai grand soif, n'auriez vous point de l'eau pour me sustenter ? Ma gorge est aussi sèche que les plaines du shayol Ghul et mon esprit aussi embrouillé que sous le regard de l'Oeil !"

Bienvenue à la petite troupe et à très bientôt en Terre du milieu!

"Tiens en voilà un drôle de groupe, et quel accoutrement!

Enfin quoi qu'il en soit tous ceux qui savent tenir une épée, un arc ou une hache sont les bienvenues en ces temps troublés. Si vous avez besoin d'équipements, n'hésitez pas à demander à nos artisans, ils vous fourniront le nécessaire. Sachez que votre aide est appréciée, ce n'est pas le travail qui manque chez les Francs Tireurs en ce moment.

Ainsi j'espère avoir bientôt l'occasion de combattre à vos côtés, ou de tailler un brin de causette autour d'une bonne bière." "

Puis en regardant avec amusement Mara, il ajoute: "Même si pour certains ça sera certainement un lait de chèvre."

De retour d'un voyage en solitaire en Esteldin, Dinraen (HRP : guerrière humaine apparemment de nôble lignée du Gondor) décida de faire un petit détour par la maison de Saylvin Brouteluzerne, son ami et chef de Confrérie.
En effet, cela faisait de nombreuses lunes que la Confrérie n'avait pas eu de ses nouvelles et vice et versa.

Elle se rendit donc à la rue des Châtaigners dans le quartier Sud-Ouest des résidences de Bree.
A la vue de la demeure située au numéro 4, elle ralenti l'allure car elle remarqua quelque chose d'inhabituel.

Elle descendit de son cheval, l'attacha à quelque distance et se dirigea à pas lents et silencieux vers la maison.
A peine arrivée, elle remarqua et entendit une certaine agitation au sein de la demeure et des visages inconnus après quelques regards furtifs par la fenêtre du rez. Elle espérait ne pas s'être faîte répérer.

En remarquant les traces de boue et une affreuse odeur d'alcool mêlée de rance, elle pensa ... presqu'à voix haute : "Mais ... que se passe-t-il donc ici ?? Qui sont ces bougres ?"

Elle frappa à la porte, se dissimula dans l'ombre sur le côté et dégaina son espadon ... tout en grimaçant d'inquiétude ... prête à intervenir en cas de grabuge.

La chasseuse en ayant fini avec ses ablutions s'approchait de la porte afin de vider son seau d'eau sale. Elle regrettait déjà de ne pas avoir vidé suffisamment loin de la demeure celui où Mara avait dégobillé. L'odeur était particulièrement désagréable.
Elle s'apprêtait donc à ouvrir la porte lorsque trois bruits sourds se firent entendre.

Intriguée et dans son élan, elle ouvrit la porte :

Qui va là ?
Personne... et la nuit était maintenant complètement tombée. Elle tendit l'oreille, le seau tenu contre elle.

Son sang se glaçât tout à coup : elle pouvait percevoir le souffle d'une respiration rauque et contenue. Tout doucement, en essayant de dissimuler son effroi car elle était désarmée, elle tourna la tête dans la direction du bruit pour tenter de distinguer la bête ou l'individu dissimulée dans l'ombre.

Puis tout se précipita.
Instinctivement, à peine l'éclat d'une lame blanche rentré dans son champ de vision, elle balançât le seau plein d'eau boueuse vers son agresseur présumé. Et, profitant de la diversion, rentra dans la maison en hurlant :

AUX ARMES FRANCS TIREURS ! NOUS SOMMES ATTAQUÉS !

Saylvin se saisit prestement de ses armes proches de la cheminée, et courut à la porte.

Bondissant sur le perron il aperçut alors une ... chose gluante dans les buissons, il crut d'abord à une limace échappée des marais.
Mais ça n'était pas ça, une limace n'avait pas de voix, et ne proférait pas des jurons de charretier !

Et ce timbre de voix, il l'aurait reconnu parmi des milliers. En un éclair il comprit la situation, et partit dans un énorme éclat de rire qui fit fuir un hibou tapi dans le châtaigner voisin.

Trempée, boueuse et pleine de dégoût, Dinraen releva la tête vers son ami amusé et lui lança un regard noir.

Elle gronda : "Et ça te fait rire ?? Moi qui était morte d'inquétude ! C'est comme cela que tu accueilles ta dévouée capitaine ?"

Puis voyant la tête ahurie et les yeux écarquillés de son ami, se rendant compte de la situation ridicule dans laquelle elle s'était mise, elle ne put contenir un fou rire.

Dans le pas de la porte, elle aperçu la silhouette de la couarde qui lui avait lancé le seau d'eau sale, l'air embêté.

Dinraen reprit son sérieux et lui lança sur un ton de défit feint : "Et bien ma chère, il semblerait que nous soyons partie du mauvais pied toutes les deux ... ou plutôt du mauvais seau !" Elle lui sourit et se dirigea lentement vers elle, ramassant ses effets et sifflant son cheval qui, au passage, vint quémander quelques caresses auprès de Saylvin.

Arrivée a quelques pas de la dame, elle lui sourit et lui parla le sourcil levé : "Avant toute chose, j'aimerais savoir quel nom porte la Dames des Bois hystérique et championne de lancer de seau de boue ..."

Elle aperçu un nain qui accourait derrière l'Elfe et venait à sa rencontre.
Une Elfe et un Nain rassemblés, et le tout chez Saylvin !

Elle se retourna vers Saylvin : "Et bien on dirait que tu as beaucoup de choses à me raconter, il y a du changement à ce que je vois ! Mais avant, un décrassage s'impose !"

La moue grimaçante, elle tendit sa main droite vers l'Elfe : "Dinraen ... de Dol Amroth. ... Et bien vous qui criez si prestement, vous avez perdu votre langue ?"

Le nain faisait maints efforts et se tortillait dans tous les sens derrière la chasseuse pour essayer de voir la scène par l'encadrement de la porte ...

Revenant de son ébahissement devant la scène qui s'était déroulée, le cœur encore battant, l'elfe rejoignit d'un pas la capitaine francs tireurs, et serra la main qui lui était tendue.

En tentant un sourire elle répondit : " Fourmiwen, de la Lorien capitaine."

puis en s'inclinant légèrement : "Je vous prie de m’excuser pour ma bêtise. Une longue journée, sans cesse sur le qui-vive, n'est pas une excuse à mon attitude envers vous ce soir. Je n'aurais jamais dût sortir sans mon coutelas".

Après une courte pause, admirant le calme et le sang froid de son interlocutrice, elle continua ainsi : "J'ai ici dans ma besace quelques herbes réputées pour leur vertu relaxante. En infusion elles préservent la santé et évitent les rhumes liés aux coups de froid... et leur parfum est assez délicat. Si vous le voulez bien, c'est bien la moindre des choses que je puisse faire pour vous ce soir."